Préambule

Tout d’abord avant d’aller plus loin dans cet article, je tiens à être honnête avec vous en vous informant que je suis au niveau zéro de la pratique du Focus stacking. Mais alors pourquoi faire un article sur le sujet ? Tout simplement pour apprendre avec vous et partager … et encore partager ! c’est en tout cas la mission que je me suis donné avec la mise en ligne de ce site internet entièrement dédié à la pratique de la macrophotographie. Le Focus Stacking m’a longtemps démangé sans vraiment m’y pencher dessus, peut-être est-ce votre cas également. Mes connaissances se limitent ce qu’on en dit. Du coup, j’ai énormément de préjugés sur le niveau de difficulté de l’exercice et l’expertise requise pour réaliser de jolis clichés. Sans attendre, essayons de combattre nos préjugés. Bref, passons à l’action !

focus stacking de Shay Habba

focus stacking de Shay Habba

Le Focus Stacking

“Selon Wikipedia l’expression de focus stacking peut être traduit par un empilement de mises au point.”

Ce n’est peut-être pas grand chose comme information mais l’on sait maintenant qu’il est nécessaire de réaliser plusieurs images que l’on placera les unes au-dessus des autres avec un léger décalage de  mise au point sur le sujet pour chacune des prises de vue.

Pour tous les amateurs de concours photo nature vous savez à présent que, aussi beau votre cliché soit-il, il ne pourra malheureusement pas participer dans les catégories dites “classiques”.

A ce stade on peut logiquement en déduire quelques contraintes d’ordre techniques : la nécessité d’être stables, que le sujet soit stable également et l’obligation de traiter ses photos dans un logiciel adapté.

Passons enfin à quelque chose de concret …

Macrophotographie - Focus stacking de Alfred Blaess -http://www.alfredblaess-photography.fr/

Macrophotographie – Focus stacking de Alfred Blaess -http://www.alfredblaess-photography.fr/

Pourquoi faire du Focus Stacking ?

Cette question est légitime. Que va nous apporter le Focus Stacking ?  Quel est le bénéfice de cette technique de prise de vues  si particulière ?

L’attrait principal de cette technique réside dans la possibilité d’étendre grandement la profondeur de champ sur le sujet .. et rien que le sujet. 

En partant du principe que vous connaissez un minimum les prises de vue en photographie rapprochée, arrêtez-moi si je me trompe, mais il est impossible d’avoir un insecte entièrement net sur tous les plans lorsque vous êtes très proche du sujet ( de la patte droite à la patte gauche en passant par les ailes). Et même si je décidais de fermer mon diaphragme à son maximum, f/22 ou f/32 selon les objectifs dédiés à la macrophotographie, cela ne suffirait pas !

Les résultats en matière de piqué ne seront pas à la hauteur de vos espérances. La diffraction faisant son travail. De plus le bokeh, si cher à la prise de vues en macrophotographie, aurait perdu de son cachet.

La solution serait de bricoler un objectif qui fermerait f/128 ou plus mais cela induirait des contraintes optiques et techniques énorme. Ne perdez pas votre temps car je vous prédis un résultat photographique décevant pour à peu près les mêmes raisons que citées précédentes.

A l’heure actuelle, la seule solution valable reste le Focus Stacking. Rien de mieux que de réaliser plusieurs prises de vue, avec un léger décalage de la mise au point, à une ouverture de diaphragme la plus optimal en terme de piqué de votre objectif.

Ce qui revient à dire que chaque cliché possède un piqué maximal sur la zone de mise au point.

Empilez tous ces clichés pour ne garder que ce qui est nette, et vous obtenez une image incroyablement découpée qu’il aurait été impossible d’obtenir autrement.

 

Avec quel matériel peut-on faire du Focus Stacking ?

Pour que cette technique donne de bons résultats  il faut que vous disposiez :

1 – d’un boitier disposant d’un capteur relativement important. Essayez de ne pas descendre en dessous d’un format de capteur de micro 4/3 (ce qui vous laisse le choix entre moyen-format ?, full frame, APS-C et donc Micro 4/3). Les capteurs plus petits génèrent une profondeur de champ trop importante pour notre exercice.

2 – D’une optique vous permettant de vous approcher très prés de votre sujet ( je vous rappelle que l’on veut obtenir un sujet ultra détaillé avec un beau fond flou). L’idéal serait une optique macro d’origine mais vous pouvez arriver à un résultat de qualité en ajoutant des bagues-allonges à votre objectif pour réduire la distance de mise au point. Privilégiez une focale d’au moins 100-200mm en full frame et 100mm en APS-C. Une ouverture de f/2.8 n’est pas obligatoire, enfin tout dépend du rendu que vous souhaitez !

3 – Un trépied bien stable. Non négociable ?

4 – Une télécommande de déclenchement. Qu’elle soit filaire, radio ou infra-rouge, cela n’a aucune importance. l’idée ici est de réduire les vibrations que votre doigt provoquerait par pression sur le déclencheur.

Et c’est tout !

L’art du Focus stacking ne nécessite pas forcément du matériel supplémentaire à celui que vous possédez déjà.

Je dis par forcément car cette technique peut se complexifier avec du matériel plus spécifique tel que :

1 – un soufflet macro

2 – un microscope ( avec des rapports de grossissement dépassant le 40:1)

3 – de la lumière additionnelle ( flash, câble synchro flash, table spécifique …)

Afin que cet article reste digeste pour la plus grande majorité d’entre nous, je resterai sur la version boitier-objectif-rotule/rail-trépied.

Les exeptions Canon MP-E 65 et Laowa 25mm X2.5-5

 

illustration objectif ultra macro sans mise au point manuelle pour le blog art-macrophotographie

illustration objectif ultra macro sans mise au point manuelle pour le blog art-macrophotographie

Le premier est déjà, depuis longtemps, installé chez Canon dans le paysage macro photographique. Le deuxième provient d’une jeune marque asiatique qui innove dans le domaine macro. Voir le prix du Canon MPE-65mm ou voir le prix du 25mm Laowa.

Si je vous parle de ces 2 objectifs, c’est parce qu’ils ont un fonctionnement très similaire. outre leur particularité à atteindre un rapport de grossissement de 5:1 (traduction : le sujet est 5 fois plus grand sur votre capteur que sa taille réelle), ils sont dépourvu de bague de mise au point.

Pour effectuer le point de netteté il suffit de s’avancer ou de reculer par rapport à votre sujet. Cela a l’air simple à dire et à faire mais quand vous êtes à un fort rapport de grossissement, la zone de netteté ne dépasse pas quelques millimètres ! rien que le fait d’appuyer sur le déclencheur change la position du point de netteté.

Impossible d’envisager un Focus Stacking à main levé et encore moins en milieu naturel.

Une seule solution pour gagner en précision d’exécution : le rail micrométrique. C’est un coût d’acquisition supplémentaire car ce matériel coûte environ de 25 à plus de 500 euros mais c’est un outil indispensable pour les forts rapports de grossissement.

Le rail micrométrique

Un rail micrométrique c’est un chariot qui va vous permettre de déplacer précisément votre appareil photo sur l’axe horizontal et vertical grâce à des molettes indépendantes. Il se fixe soit sur votre rotule ( le plus pratique grâce au plateau rapide ou directement sur votre trépied mais vous ne pourrez plus incliner la position de votre appareil).

Il en existe plusieurs sortes, fait de matériaux différents, de marques différentes et bien sur à des prix  différents.

Gardez à l’esprit que le matériel doit être confortable à utiliser pour que cela ne devienne pas une contrainte voir un obstacle à la réalisation de clichés dont vous rêvez.

Voici quelques modèles de rails micrométriques les plus populaires. Je vous mets les prix indicatifs (2018) afin que vous puissiez vous faire une idée de l’investissement. Libre à vous de creuser le sujet. Vous verrez les forums regorgent de sujets du type : je ne sais pas laquelle choisir entre celle-ci et celle-là, aidez-moi ? ?

1 – Chariot Novoflex CASTEL-Mini. 280g. Prix : environ 130€. Vérifier son prix

2 -Chariot Novoflex CASTEL-CROSS-Q. 900g. Prix : environ 330€ . Vérifier son prix

3 – plateau micrométrique Manfrotto 454. 450g. Prix environ : 100€. Vérifier son prix

4 – Rail Velbon super Mag Slider. 700g. Environ 100€. Vérifier son prix

5 – chariot coulissant Neewer. 800g. Environ 50€ ( ce chariot se trouve sous plusieurs marques différentes, son prix peut varier de 25 à prés de 130€. je ne peux pas vous dire ici si les produits sont identiques). Voir un exemple

Il en existe beaucoup d’autres que je ne vais pas mettre ici mais il me semblait opportun d’en présenter les plus populaires ( comprendre les plus utilisés et les plus cités sur le web).

Tous les rails micrométriques présentés ici sont 100% manuels. Il existe pour ceux qui le souhaitent rendre le combo : Rail + déclenchement du boitier entièrement automatisable ! on n’arrête pas le progrès.

Voici une image de la bête de la marque Cognisys ( environ 1000€)

rail micrométrique automatisé pour la pratique de la macrophotographie

rail micrométrique automatisé pour la pratique de la macrophotographie

Je ne résiste pas à vous présenter le mécanisme en action ( courte vidéo de 45s) 

Comment faire du Focus Stacking en 5 étapes ?

Avant de passer à l’étape finale du post-traitement des images dans son logiciel, il convient d’observer plusieurs précautions pour garantir son succès.

1 – Pour faire du Focus Stacking, ton trépied tu utiliseras

Cela paraît évident mais j’ai quand même cru bon de le rappeler. Choisissez un trépied stable qui ne bougera pas d’un poil lors de la manipulation de la bague de mise au point. Il est indispensable que votre cadrage reste identique du début à la fin de l’opération. Profitez-en pour vous munir d’une télécommande de déclenchement pour supprimer toutes vibrations.

2 – En mise au point manuelle, tu seras

C’est vous qui décidez de la zone de netteté à photographier, pas votre appareil. Pour plus de précision, enclenchez le Liveview ( avec ou sans l’option d’une loupe X5 ou X10) ou du focus peaking si vous  en disposez. Déterminez précisément le début de la zone de netteté et décalez progressivement et méticuleusement la MAP ( zone de mise au point).

3 – Une seule ouverture de diaphragme tu choisiras

Selon l’ouverture que vous choisirez le bokeh à l’arrière-plan du sujet sera différent. De plus le piqué d’un objectif est quand meilleur quand vous le fermer d’un ou deux crans ( par exemple un objectif qui ouvre au maximum à f/2.8 sera plus performant à f/4 ou f/5.6 tout en gardant un beau flou d’arrière-plan).

4- le mode automatique tu banniras

Toutes les images de votre Focus Stacking doivent avoir la même exposition. c’est très important pour l’assemblage final. Il vous faut donc supprimer tous les paramètres qui peuvent évoluer en fonction de la lumière. Donc exit les isos automatiques, la priorité ouverture, la priorité vitesse ou encore le mode programme. Figez les paramètres de votre boitier au début des prises de vue et n’en bougez plus !

5 – A intervalle régulier tu déclencheras

Le moment est enfin venu d’appuyer sur le déclencheur ( de la télécommande !). Vous avez déterminé votre premier point de netteté. Déclenchez à chaque décalage de mise au point. Déclenchez autant que nécessaire. Si votre sujet a bougé sur ne serait-ce qu’une seule image, il faut recommencer depuis le début. Le résultat photographique final en dépend.

A la lecture de ces dernières lignes j’espère que vous mesurez la difficulté du procédé en milieu naturel sur des insectes vivants. Je vous encourage à commencer par vous entraîner chez vous sur une plante, une petite voiture ou même votre montre ( oubliez le chat ? )

Y-a-t-il un nombre minimum ou maximum d’image à réaliser ?

J’aurai tendance à vous dire que cela dépend de la taille du sujet photographié. Sur la même idée un même insecte photographié à fort grossissement aura besoin de beaucoup plus d’images pour le parcourir entièrement.

Etape 2 : L’assemblage des photos

C’est ici que vous allez mesurer la rigueur de votre travail tout au long de ce minutieux processus.

C’est également ici que vous allez choisir le Workflow qui vous convient le mieux pour traiter vos images.

Dans cet article nous procéderons à la finalisation du Focus Stacking sur adobe Lightroom et adobe photoshop.

Vous verrez c’est vraiment très simple … suivez le guide

 

Lightroom-Photoshop : assemblage des photos

1 – Importez dans Lightroom toutes les images qui correspondent à votre série de Focus Stacking

2 – Si vous faîtes des posts-traitements sur une image, reportez tous ces paramètres de développement sur les autres images. Limitez donc vous aux réglages de base.

3 – Exportez vos images au format jpeg dans un dossier sur votre disque dur.

4 – Ouvrez Photoshop et allez dans « Fichiers>Scripts>Chargement des fichiers dans un pile »

5 –  Sélectionnez tous les clichés concernés et n’oubliez pas de cocher « Aligner automatiquement les images sources » pour compenser les légers décalages éventuels.

6 – Votre fenêtre devrait ressembler à ceci : une image composée d’autant de calques que vous avez pris de photos. Allez dans « Edition>Fusion automatique des calques>Empiler les images>OK ? »

7 – Laissez Photoshop travailler pendant que vous allez vous faire tranquillement un café

8 – Admirez le résultat

Vous êtes plutôt tuto Vidéo que texte alors regardez cette vidéo explicative très bien réalisée sur le Focus Stacking dans Lightroom et Photoshop  du site  ouiouiphoto.fr

Y- a-t-il d’autres logiciels pour assembler mes images de Focus Stacking

Il y a effectivement d’autres logiciels dédiés à l’assemblage des prises de vue. Voici les plus connus.

Zerene Stacker

Logiciel payant allant de 39 dollars pour un étudiant à 289 dollars pour la version professionnelle. Page d’accueil du logiciel ici. Il lui est reproché une interface un peu triste avec un bon module de retouche et 2 modes de compilation. Format de sortie des images : TIFF 16 bits et JPG.

Combine ZP

Entièrement gratuit (téléchargement ici), Combine ZP permet 6 modes de Focus Stacking mais apparament seulement 2 valent vraiment le coup( Do soft Stack et Do Stack). En revanche il n’intègre pas de module de retouche d’image. Il permet de sortir des formats TIFF 16 bits et JPG. Malgré que le logiciel soit gratuit avec une interface austère, les résultats sont d’une trés bonne qualité. Les utilisateurs sur le net en sont pour la plupart satisfaits.

Helicon Focus

Logiciel payant de 30 à 65€ pour une licence d’1 an et jusqu’à 240€ pour une licence à vie ( tarif et téléchargement ici). Helicon Focus dispose d’un module de retouche et de 2 modes de compilation. Format de Sortie des images : du TIFF 16 bits au JPG.

Il existe également un logiciel complémentaire appelé Helicon Remote qui vous permet via un câble reliant votre appareil photo à votre ordinateur d’automatiser la prise de vue ( déclenchement + décalage de mise au point). Un court article sur Helicon Remote  illustra la manipulation. Ceci dit l’exercice vous contraint à rester chez vous ( bonjour la photo nature 🙁  ).

Photo Acute.

Logiciel payant. Page d’accueil de Photo Acute ici. Interface plus moderne que les 2 précédents logiciels. Format de sortie : du TIFF 16 bits au JPG. Attention Photo Acute ne peut gérer que 32 images et pas une de plus. Le logiciel n’est plus téléchargeable pour le moment car une nouvelle version est en préparation.

Je ne vais pas détailler ici le fonctionnement de chaque logiciel ( cela fera peut-être l’objet d’un article).

BONUS : les logiciels présentés ci-dessus ont une utilité très spécifique au Focus Stacking contrairement à Photoshop où l’utilisation est beaucoup plus large.

Il existe aujourd’hui  une autre possibilité que Photoshop qui associe Focus Stacking de qualité et une utilisation plus générale : Affinity Photo. La licence Affinity Photo est d’environ 55€. 5 minutes de vidéo sur l’utilisation du Focus stacking dans Affinity Photo.

Focus Stacking : La possibilité Magic Lantern

Les différents logiciels dédiés à l’assemblage des photos vu ci-dessus fonctionnent à partir de votre Mac ou votre PC.

Magic Lantern, lui, est un firmware qui s’intègre directement au sein de votre boitier pour vous faire profiter de  fonctionnalités supplémentaires. N’ayez pas peur, Magic Lantern est un programme indépendant totalement légal. C’est le fruit d’un travail d’amateurs de photos et de vidéos.

Le firmware est simplement chargé à partir de votre carte mémoire.

Magic Lantern fonctionne sur tous les appareils Canon. Il existe également des améliorations du Firmware pour Nikon ( nikonhacker.com), Panasonic (personal-view.com), Pentax-hack.info), et Sony(nex-hack.com).

Comment installer Magic Lantern ?

Si vous n’avez pas encore installé Magic Lantern sur votre appareil, voici la marche à suivre :

1 – Vérifier que la batterie de votre appareil soit chargée

2 – Vérifier que vous disposiez bien du dernier firmware du modèle de votre appareil photo. Si ce n’est pas le cas télécharger-le pour installer correctement Magic Lantern.

3 – Formater votre carte mémoire ( SD, Compact Flash ou autres). Attention à de ne pas effacer d’images par inadvertance.

4 – rendez-vous sur cette page  de Magic Lantern  pour télécharger sur votre ordinateur le firmware dédié à votre appareil photo.

5 – Décompresser le ZIP et transférez les 3 fichiers (dossier ML, .bin et .FIR) directement sur votre carte mémoire.

6 – Dans le menu de votre appareil photo Canon, rendez-vous à l’endroit où est indiquée la version du firmware de votre appareil photo. Cliquez sur OK, et là magic ( jeu de mot ?), votre firmware Magic Lantern est installé.

7 – Éteignez et rallumez votre appareil

8 – appuyer sur l’icone de la poubelle et vous afficherez tous les menus de Magic Lantern.

Maintenant que vous vous avez procédé à l’installation du firmware on va pouvoir passer aux choses intérressantes que propose cet outil.

Utiliser Magic Lantern pour le Focus Stacking

Dans un instant vous allez vous dire … ce n’est pas mal du tout !

J’ai évoqué dans un précédent paragraphe que l’une des contraintes de cette technique est le temps alloué à la multiplication des prise de vues.

Imaginez un outil dans lequel vous renseignez :

  • le point de départ
  • le point d’arrivée
  • Le décalage de mise au point

Vous appuyez sur OK et les photos se prennent toutes seules ! (Magic ? , il fallait que je la refasse une deuxième fois)

Voilà ce que nous allons apprendre ensemble avec Magic Lantern.

NB : Il est à noter que cette technique fonctionne quand l’autofocus activé. Vos objectifs manuels qui font des merveilles ne pourront malheureusement pas fonctionner ici.

Blaise Fiedler du site Fotoloco.fr a réalisé un très bon tuto photo sur la marche à suivre sur l’utilisation de Magic lantern en Focus Stacking.

Je ne vais pas refaire ici l’illustration de l’exercice. Cependant, pour ne rien vous cacher j’ai essayé de reproduire la marche à suivre mais je trouve le procédé tellement contre intuitif et plutôt contraignant dans sa mise en oeuvre que cela m’a provoqué un peu d’énervement. Je vous vous laisse donc jugé par vous-même et me faire vos propres retours à ce sujet.

Voir

Vous avez envie de voir de beaux Focus Stacking

Il est légitime de vous admirer ou de s’inspirer des maîtres en la matière. Après une rapide recherche vous ne pourrez éviter le photographe expert : Philippe Martin.

Ce photographe naturaliste, illustrateur et écologue est l’auteur de nombreux ouvrage dont « Hyper Nature » aux éditions Biotope. Cela fait aujourd’hui 10 ans qu’il se consacre à la technique du Focus Stacking. Voici ces 2 ouvrages qui font référence.

illustration ouvrage hyper nature focus stacking macrophotographie

Voir le livre sur AmazonVoir le livre sur Amazonillustration ouvrage hyper nature focus stacking macrophotographie tropical

Voici une 2 vidéos de l’artiste . La première est synthétique et dure moins de 3 minutes tandis que la deuxième représente une conférence illustré de près de 1h30 .

Conclusion

Je vous ai dit en préambule de ce billet mon degré d’ignorance du Focus stacking. Aujourd’hui je continue d’apprivoiser cette technique … avec beaucoup de déchets je dois bien le dire. Au départ j’avais prévu de publier mon ou mes résultats ( soyons fou) avec cet article, mais comme les résultats ne sont pas à la hauteur de mes espérances je recule à contre cœur la présentation de mes travaux.

J’espère que de votre côté vous vous êtes essayé à la pratique.

De mon côté je ne renie pas mon plaisir d’avoir goutté à l’aventure. J’ai également prie beaucoup de plaisir à échanger sur ce mode photographique.

Au plaisir d’aborder avec vous sur d’autres sujets photographiques.

Allez 2 dernières images de ce procédé pour clore l’article ?.

focus stacking duphotographe KAZUO UNNO - article - https://cameras.olympus.com/stack/en/

focus stacking duphotographe KAZUO UNNO – article – https://cameras.olympus.com/stack/en/

 

Focus Stacking de Philippe martin pour le blog art-macrophotographie

Focus Stacking de Philippe martin pour le blog art-macrophotographie

Les sources de cet article

Fidèle à mon habitude je vous mets les sources ( de 2010 à 2018)  qui m’ont permis de réaliser cet article sur le Focus Stacking. D’ailleurs je n’ai pas vu sur le net de billets aussi complet que celui-ci.

1 –Le Focus Stacking ou comment étendre la profondeur de champ du site Phototrend.fr

2 – 24 pages sur le sujet du Focus Stacking du site zone reflex

3 – Focus Stacking et Magic Lantern du site Fotoloco

4 – Le logiciel Magic Lantern du site Le blog Photo

5 – Comparatif logiciel Focus Stacking le monde du minuscule

6 – Le Focus Stacking sur le site de ouioui.fr

12 Commentaires

  1. MAUCOLIN

    Focus Stacking avec un CANON EOS 80D ???? est ce possible ?

    Réponse
  2. Gilbert Bara

    Merci tu ma eclairé ! ton article est bien écris facile a comprendre ce qui n’est pas rien ! je vais m’y coller !!

    Réponse
  3. Jean-Paul FLORENTINO

    Merci pour ce tuto qui a le mérite d’être très clair.
    J’ai bien aimé la vidéo sur LR et PS, bravo ouiouiphoto !
    y’a plus qu’à …
    J’avais testé la méthode sur PS, ainsi que celle dans Automatisation/Photomerge …
    qui lui ressemble beaucoup.
    J’ai téléchargé CombineZP qui offre aussi une solution intéressante, dommage qu’il soit tout en anglais !
    Le lien pour le téléchargé : http://hybodus.free.fr/softs/combinezp/

    Réponse
  4. Franck

    Bonjour, Comment faire si la bestiole n’est pas parfaitement immobile ? Ce qui arrive les 3/4 du temps avec les insectes.

    Réponse
    • Art-Macrophotographie

      Bonjour,
      Il n’y a pas de recette magique. Si l’insecte bouge il faut recommencer. C’est pour cette raison que l’on voit beaucoup de Focus Stacking sur des insectes morts (:( ). D’une manière général les insectes sont actifs avec la chaleur. C’est pour cette raison que je privilégie la prise de vue tôt le matin même si l’été ça pique un peu au réveil. De cette manière peu d’activité ou pas d’activité du tout chez l’insecte et un vent quasi inexistant (sauf exception).

      Réponse
  5. Jacques

    BRAVO pour ce document très didactique et l’efficacité de la vidéo Lightroom-Photoshop !
    J’ai la chance d’être équipé d’un hybride plein format et d’un objectif 100 mm macro de qualité mais sans être, jusqu’à présent, pleinement satisfait de mes images.
    La solution de focus stacking est remarquablement expliquée. Les résultats sur de toutes petites fleurs (ma passion) dépassent mes espérances.
    La mise en oeuvre proposée demande de la minutie mais n’est en rien fastidieuse. En outre, comme on sait que l’on va y consacrer un peu de temps, on reprend plaisir à réfléchir son cadrage et à sa lumière. Et puis quel plaisir de retravailler « à l’ancienne » en tentant de tout maîtriser à la mano.
    La macro ou la proxi-photo ne sont pas comme le reportage. Il faut prendre son temps mais la récompense est garantie au bout du chemin.
    Encore MERCI et BRAVO !!!

    Réponse
  6. Rainer

    Il est extrêmement regrettable de bannir sans explication le format micro 4/3 (olympus/panasonic) pour le focus stacking. Flickr fourmille de remarquables photos macro avec focus stacking en m4/3, et plusieurs boîtiers comme l’excellent Lumix G9 inclus le focus stacking automatique et parametrable.
    Cela met à mal le prétendu caractère complet de cet article.

    Réponse
    • Art-Macrophotographie

      Bonjour Rainer,
      Vous avez raison de vous insurger de la mise à l’écart du format de capteur micro 4/3. je reconnais que ma réflexion (et mes recherches) n’ont pas envisagé la voix du micro 4/3. Pour tout vous dire je l’ai exclu arbitrairement de cet article sans réel volonté de le faire.
      D’autant plus que l’une des images présent dans cet article (le scarabée ) à été réalisé avec un Olympus équipé bien sur d’un capteur micro 4/3. Je vais donc rectifier l’article. Je vous remercie pour votre intervention.

      Réponse
      • Rainer

        Bonjour,
        Je vous remercie de votre réponse.
        Je pense qu’il serait pertinent d’indiquer que certains boîtiers, en particulier m4/3 incluent la fonction focus stacking automatique et permettent de définir le point de départ, le point d’arrivée et le décalage de mise au point, donc incluent les fonctions de Magic Lantern. Cela révolutionne le procédé manuel que vous indiquez qui est très….fastidieux!

        Réponse

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